Une journée à la Cité des Arts : entre livres, rencontres et inspirations

Le 11 octobre 2024 restera gravé dans nos esprits comme un moment unique. Ce jour-là, notre classe de 206, accompagnée de la 205, a quitté les murs du lycée Georges Brassens pour une destination pleine de promesses : la Cité des Arts. C’était dans le cadre du projet « Alon buller », organisé avec soin par nos professeurs, M. Geslin, Mme Balara et Mme Hiot. Une journée autour des mots, des histoires et des rencontres.

Cette sortie nous a plongés au cœur du 10e Salon du livre de jeunesse de l’Océan Indien, un événement qui réunit des auteurs et artistes venant de tout l’océan Indien. Parmi eux, Hippolyte, l’auteur de Le murmure de la mer, un livre que nous avions lu et étudié en classe.

Imaginez notre excitation en découvrant que nous allions rencontrer en chair et en os celui qui avait su, à travers ses mots, nous faire ressentir la puissance et le mystère de la mer

Lors de notre échange avec Hippolyte, nous avons été frappés par sa simplicité et son authenticité. Il nous a raconté comment l’océan, omniprésent dans sa vie, l’a inspiré pour écrire ce roman. « La mer murmure à qui sait l’écouter », a-t-il dit, les yeux brillants, avant de nous expliquer comment il transforme ses émotions en récits. Il a aussi répondu à nos questions, parfois très spontanées : « Est-ce que vous avez peur des requins ? » ou « Ça vous arrive d’avoir le syndrome de la page blanche ? ». Ses réponses, toujours empreintes d’humour et de réflexion, nous ont montré une autre facette du métier d’écrivain, faite de passion mais aussi de défis.

Mais Hippolyte n’était pas le seul à nous captiver. Tout autour, l’exposition regorgeait de talents. Nous avons participé à des ateliers avec des illustrateurs et conteurs, dont les démonstrations nous ont fascinés. Certains d’entre nous ont même tenté de dessiner ou de créer de petites histoires sur des thèmes comme « Les secrets des îles » ou « Le voyage imaginaire ».

Ces moments de création partagée ont fait tomber les barrières ; on n’était plus juste des élèves, mais des artistes en herbe.

Il y avait aussi une dimension plus profonde à cette journée. En découvrant des auteurs et des œuvres venus des quatre coins de l’océan Indien, nous avons réalisé à quel point la littérature peut être un pont entre nos îles. Les histoires racontées, parfois drôles, parfois poignantes, étaient comme des fils invisibles qui nous relient tous.

Et puis, il y avait cette ambiance particulière, cette effervescence que seuls les salons littéraires peuvent offrir : des rires, des discussions passionnées, et surtout une foule curieuse de plonger dans le monde des livres. Nous avons même croisé d’autres classes venues d’autres établissements, ce qui a ajouté au sentiment d’appartenir à une grande communauté de lecteurs.

En fin de journée, sur le chemin du retour, on sentait l’effervescence dans le bus.

Chacun avait quelque chose à raconter : une phrase d’Hippolyte qui l’avait marqué, une image forte d’un atelier, ou simplement la fierté d’avoir participé à une si belle expérience. Cette excursion nous a appris bien plus que ce que nous aurions pu imaginer. Grâce à Hippolyte, aux autres artistes et à nos professeurs, nous avons compris que les livres ne sont pas juste des objets posés sur une étagère. Ce sont des portes vers des univers, des rencontres, et parfois même des parties de nous que l’on n’avait jamais explorées.

Un grand merci à tous ceux qui ont rendu ce moment possible.

Une chose est sûre : le murmure de cette journée continuera longtemps à résonner en nous, comme une vague qui revient encore et encore sur le rivage.

~Un Article écrit et réalisé par : Rousseau Yacine ; Grimaud Zoé ; Boyer Kenji~