Exposition Lémurie, Jules Hermann et le continent invisible à la Bibliothèque Départementale de la Réunion

« C’est l’histoire d’un vieil oncle extravagant, d’un livre magique qu’il a toujours rêvé d’écrire, d’un continent englouti dont l’île Bourbon serait l’un des derniers sommets émergés, de la science secrète qui cherche à voir l’invisible et à faire parler les fantômes, d’une ancienne civilisation disparue, à la fois malgache et réunionnaise, gauloise et polynésienne, contemporaine des ptérodactyles et des mammouths, de la langue des hommes préhistoriques, de leurs dieux sculptés dans la montagne, et de mille autres révélations fracassantes, sur lesquelles cette exposition mène l’enquête. »

Les 23 et 24 mai 2024, les élèves des classes 206 et 207 se sont à nouveau rendus à la Bibliothèque départementale de la Réunion (où ils avaient déjà été en début d’année pour réaliser le carnet de suivi du projet Alon buller). Cette fois-ci, la visite leur a permis de découvrir l’exposition Lémurie, Jules Hermann et le continent invisible présentée dans la salle de lecture. Elle met en scène la fabrique du continent mythique évoqué par Jules Hermann (1845-1924) dans Les Révélations du Grand Océan (publiées à titre posthume en 1927). « Ce mythe bien qu’ayant fait des émules à La Réunion comme à Maurice, en la personne de Malcolm de Chazal ou encore de Robert Edward-Hart, est encore peu ou pas connu dans notre île malgré les nombreuses propositions artistiques contemporaines que la Lémurie a suscitées ces dernières années », telles que l’œuvre de Natacha Eloy et Maca Rosee, Voyages en Lémurie, ou encore le film Lemuria de Marine Hervé. 
Les élèves ont ainsi pu déambuler entre de précieux documents d’archives (publications, correspondance ou papiers de travail) et pénétrer le bureau reconstitué de Jules Hermann, digne d’un merveilleux cabinet de curiosité.
Si le mystère reste entier autour de cette légende, les élèves ont pu exercer une fois de plus leur fibre artistique en réalisant de petits carnets inspirés par leur visite de l’exposition.

Texte : E. Balara – Photo : A. Schroeder